Le Malzieu-Forain

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Le Malzieu-Forain
Le Malzieu-Forain
Église de Mialanes - Le Malzieu-Forain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac
Maire
Mandat
Colette Rouquet
2020-2026
Code postal 48140
Code commune 48089
Démographie
Gentilé Malziolains
Population
municipale
497 hab. (2021 en augmentation de 8,04 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 19″ nord, 3° 19′ 45″ est
Altitude Min. 855 m
Max. 1 486 m
Superficie 48,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Chély-d'Apcher
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Alban-sur-Limagnole
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Le Malzieu-Forain est une commune française, située dans le nord-ouest du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Truyère, la Seuge, le ruisseau de Galastre, le ruisseau de la Gardelle, le ruisseau de Fontanille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « montagne de la Margeride ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Malzieu-Forain est une commune rurale qui compte 497 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 128 habitants en 1906. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher. Ses habitants sont appelés les Malziolains ou Malziolaines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le nord de la Lozère, en limite du département de la Haute-Loire et proche de celui du Cantal. Elle culmine à 1 442 m au truc du Chapelat et 1 486 m au truc de la Garde, son point culminant.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 852 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paulhac-en-Margeride à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 7,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 061,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « montagne de la Margeride »[9], d'une superficie de 9 400 ha, une longue colonne granitique au climat montagnard ayant permis le maintien de tourbières remarquables[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[11] :

  • les « Montricoux et la Loubeyre » (743 ha), couvrant 4 communes dont deux dans la Haute-Loire et deux dans la Lozère[12] ;
  • la « rivière de la Truyère autour de Malzieu » (65 ha), couvrant 6 communes du département[13] ;
  • les « sources du Pontajou » (472 ha), couvrant 3 communes dont deux dans la Haute-Loire et une dans la Lozère[14] ;
  • les « tourbières de Fraissinet-Langlade » (850 ha), couvrant 2 communes du département[15] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] :

  • le « cours de la Truyère et de la Rimeize aval » (503 ha), couvrant 14 communes du département[16] ;
  • la « Margeride » (37 011 ha), couvrant 35 communes dont 13 dans le Cantal, 16 dans la Haute-Loire et six dans la Lozère[17] ;
  • la « montagne de la Margeride et massif du plateau du Palais du Roi » (29 590 ha), couvrant 20 communes du département[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Malzieu-Forain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[I 1],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (0,7 %), eaux continentales[Note 6] (0,4 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Le Malzieu-Forain n'étant pas un village existant – bien que voilà quelques années, le Montruffet a bien été rebaptisé ainsi –, il désigne un ensemble de hameaux.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune du Malzieu-Forain est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Truyère, le Seuge, le ruisseau de la Gardelle et le ruisseau de Galastre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[24],[22].

Le Malzieu-Forain est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[25]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[25],[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Malzieu-Forain.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 8,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 353 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 93 sont en aléa moyen ou fort, soit 26 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Malzieu-Forain est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Voir Le Malzieu-Ville quant à « forain » le mot dérive du latin forensis et de l'occitan fourès, signifiant « En dehors ».
Le Malzieu-Forain n'a pas vraiment de centre historique; c'est un ensemble de hameaux formant la campagne de Le Malzieu-Ville, la partie foraine, du Malzieu[30].

Cette même distinction a existé à Saint-Chély-d'Apcher, également en Lozère, commune issue en 1851 de la fusion des communes de Saint-Chély-Ville et Saint-Chély-Forain. Ce même principe persiste encore de nos jours dans la Nièvre à Château-Chinon (Ville) et Château-Chinon (Campagne).

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant le décret du , le Malzieu-Forain n'existait pas : ses communes faisaient partie du Malzieu-Ville. La création du Malzieu-Forain se fit vers 1793, deux sections y furent ainsi créées :

  • la section de Mialanes qui rassemble les villages des Ducs, Mialanes, Fraissinet-Langlade et plus tard la Vialette. Elle possède sa propre église datant de 1903 et son cimetière ;
  • la section du Montruffet qui comprend tous les autres villages : Brassalières, le Montchabrier, les Couffours-Bas, les Couffours Méjols, les Couffours-Hauts, la baraque de Fabre (ou de Prachurat), le Villard, le Nozier, le Montruffet, l'Estivalet, Villechailles, le Vernet, Mialanette, la Gardelle, le Soulier, la Chazette et la Salcette. La section partage avec le Malzieu-Ville, son église et son cimetière.

Au cours du XIXe siècle et à trois reprises en 1844, 1850 et 1851, des tentatives de fusion des deux communes du Malzieu ont été faites par le sous-préfet de Marvejols mais furent rejetées.

Lors de l'affaire de la bête du Gévaudan, deux victimes étaient du Malzieu-Forain de la section du Montruffet, l'une des Couffours-haut (attaque du ) et l'autre de Mialanette (). Concernant la victime de Mialanette, les lieux de l'attaque étant assez précisés dans les archives et autres documents d'époque, il est facile de s'y rendre et de les voir.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires du Malzieu-Forain
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1797 Jean-François Roux    
1797 1808 Jean-Hippolyte Roux    
1808 1816 Jean-Pierre Gachon    
1816 1826 Guillaume Laporte    
1826 1830 Pierre Chastang    
1830 1840 Etienne Fraisse    
1840 1850 Hippolyte Quatreuil    
1850 1851 Honoré Portal    
1851 1864 Jean Paul Victor Tuffier    
1864 1876 Guillaume Cour    
1876 1877 Jean-Baptiste Astruc    
1877 1878 Jean-Louis Boulet    
1878 1881 Guillaume Cour    
1881 1882 Jean-Baptiste Buffeire    
1882 1900 Jacques Augustin Tufféry    
1900 1901 Paulin Astruc    
1901 1908 Pierre Valadier    
1908 1915 Paulin Astruc    
1915 1919 Auguste Tufféry    
1919 1947 Jacques Isidore Soulier    
1947 1960 Fernand Marius Rozière    
1960 1989 Albert Marie Bourrier    
1989 2001 Jean-Louis Bourrier    
2001 2020 Jean-Louis Soulier    
2020 En cours Colette Rouquet    
La mairie du Malzieu-Forain au Malzieu-Ville.

Le Malzieu-Forain est une commune qui partage avec Château-Chinon (Campagne) (Nièvre) ; Pourcharesses (Lozère) ; Demi-Quartier (Haute-Savoie) ; Turquestein-Blancrupt (Moselle) ; Taillepied (Manche) ; Rouvres-sous-Meilly (Côte-d'Or) ; Le Plessis-Patte-d'Oie (Oise), la particularité d'avoir sa mairie située sur une autre commune : celle-ci se trouve sur le boulevard Robert de Flers au Malzieu-Ville.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 497 habitants[Note 8], en augmentation de 8,04 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9828659795221 0061 0278711 004914
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9379341 0119689521 0451 0751 0221 028
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0141 128979974947938902763660
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
597533477379354357436458458
2018 2021 - - - - - - -
484497-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (29,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,3 %) est inférieur au taux départemental (32,5 %).

En 2019, la commune comptait 257 hommes pour 236 femmes, soit un taux de 52,13 % d'hommes, supérieur au taux départemental (49,94 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,3 
7,2 
75-89 ans
7,0 
23,3 
60-74 ans
23,5 
20,7 
45-59 ans
19,0 
20,5 
30-44 ans
19,6 
12,2 
15-29 ans
9,0 
15,7 
0-14 ans
20,4 
Pyramide des âges du département de la Lozère en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,8 
8,8 
75-89 ans
11,7 
21,1 
60-74 ans
20,6 
21,8 
45-59 ans
20,5 
16,4 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,5 
15,4 
0-14 ans
14,8 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 216 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 495 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 700 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 2,1 % 4,3 % 6,9 %
Département[I 8] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 276 personnes, parmi lesquelles on compte 81,5 % d'actifs (74,6 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 18,5 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 69 emplois en 2018, contre 68 en 2013 et 86 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 215, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 11].

Sur ces 215 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. Insee, « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune du Malzieu-Forain (48089). », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Malzieu-Forain » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Malzieu-Forain » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Malzieu-Forain » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Le Malzieu-Forain et Paulhac-en-Margeride », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Paulhac-en-Margeride_sapc » (commune de Paulhac-en-Margeride) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Paulhac-en-Margeride_sapc » (commune de Paulhac-en-Margeride) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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